DELVAL Julien

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Julien Delval est né en 1972 à Paris et a grandi dans le Marais parisien où sont cachés les racines de son arbre généalogique. Après une scolarité à dessiner dans ses marges de cahiers, il obtient un Deug d'arts plastiques à Saint Charles (université Paris1), puis il suit une année d'atelier privé et pour finir, entre aux arts décoratifs pour y faire du graphisme et du cinéma d'animation.
Il rencontre et se lie d'amitié à l'université avec Cyrille Daujean qui travaille alors en tant que graphiste et cartographe pour Cassus Belli et la toute jeune boîte de jeu de rôle Multisim (qui développera Mnémos), c'est lui qui lui fera rencontrer ceux qui lui donneront ses premières chances !
Son goût pour la fantasy lui vient de son enfance, lorsqu'il regardait à la télé des films tels que Robin des bois, Ivanhoé, Alexandre Nevski, Excalibur… C'était le début de son attrait pour la fantasy. Plus tard, il sera profondément marqué par le mini-opéra de W. Sheller, Tohol. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il se plonge dans le Seigneur des anneaux et la Belgariade de D. Eddings. Il sera aussi fasciné par une BD trouvée chez ses parents, Salammbô de Druillet.
Il devient donc illustrateur et collabore avec les rescapés de Multisim en illustrant certaines couvertures des éditions Mnémos qui ne peuvent plus se passer de lui, il est l'auteur de multiples couvertures dont celles, remarquées, du Secret de Ji et de la trilogie du Lion de Macédoine, sans oublier, les couvertures de la série de l'Agent des Ombres de Michel Robert.
Il a également illustré les boites de jeux de Days of sonder et s'est aussi fait harponner par Bayard, Gründ, Pocket, Le Seuil, France Loisirs, les éditions Octobre, Fleurus, Bragelonne, J'ai lu... Menant ainsi sa barque, entre Fleuve noir et autres Rocher.
S’il reconnaît avoir un attrait tout particulier pour l’illustration historique, il ne cache pas son affection pour la fantasy, qu’elle soit heroic ou médiéval. C’est pourtant son admiration pour les grand maîtres comme Delacroix, Bruegel ou Waterhouse, qui lui permet de se démarquer d’autres artistes plus influencés par les grands noms plus contemporains de l’illustration que sont Frazetta ou Vallejo.
Grand fan de BD, c’est grâce à son vieux pote, Jean-Paul Krassinsky, rencontré sur les bancs de la fac, que Julien Delval se lance enfin dans la bande dessinée et réalise en 2010 avec Les Petits Soldats, une envie de toujours.
Musicien et compositeur, il a été durant une dizaine d'années le bassiste du groupe L'Année du rat, aujourd'hui disparu.
Aujourd'hui il s'éclate en peinture grâce au soutien de la galerie Daniel Maghen avec qui il a pu développer son univers onirique néoclassique de paysages et de créatures fantastiques.

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