HANS Stéphanie

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Stéphanie Hans est née à Moyeuvre Grande en Moselle, à la frontière luxembourgeoise, le 24 décembre 1976. Le chemin qui va lui permettre d'arriver à vivre son rêve est difficile et chaotique. Elle se lance dans des études d’art à la faculté d'Arts plastiques de Strasbourg, prend une année sabbatique, part pour Montpellier, s’essaye à la photo et pour finir, obtient un diplôme en illustration aux Arts décoratifs de Strasbourg en 2002. Si elle est passionnée par l'Art nouveau, elle n’hésite pas à s'imprégner de l'univers de fantasy de son auteur préféré Craig Mullins. Fan inconditionnelle de Neil Gailman, elle aime également se plonger dans la lecture des mythes, quand ils magnifient la réalité historique et en offrir de nouvelles interprétations. En 2003 Stéphanie présente un book au salon du livre et de la jeunesse de Montreuil et c’est le déclic. Vont alors suivre nombre de publications et en particulier des couvertures, qui pour elle, doivent refléter en une image dynamique unique, l’essence de l’intrigue, être la première main tendue vers le lecteur.
En 2005 elle démarre la trilogie Galathéa chez Emmanuel Proust, série avec laquelle elle développe un univers empreint de poésie et démontre sa grande maîtrise de la mise en couleur informatique. Elle en écrit aussi les scénarios et si elle est aidée par Jean-Blaise Djian pour les deux premiers albums, elle décide de voler de ses propres ailes pour le troisième et dernier tome de sa trilogie fantastique et onirique, dernier volet qui reste encore à paraître. Elle est récompensée par le prix de la Ville de Creil en 2005 pour le tome 1 sorti la même année. Stéphanie travaille alors régulièrement pour l’édition jeunesse (Seuil, Hachette, Syros ou Rageot) et la bande dessinée made in France.
En quelque temps, elle devient une experte de la peinture numérique. Sa maîtrise de l’art digital, alliée à son trait empreint de poésie et sa gestion de la lumière influencée par sa formation de photographe la font remarquer par Marvel qui la contacte. Elle voue un véritable culte à Alan Moore et à Frank Miller, elle est passionnée par Daredevil et par Elektra, c’est donc avec enthousiasme, qu’elle accepte et dessine sa première couverture pour Firestar en 2009. Bien entendu, de nombreuses autres suivront. En 2011 est sorti chez Dupuis, la BD Héritages, un one shot thriller fantastique avec Bénédicte Gourdon au scénario.
Aujourd’hui, elle se considère plus technicienne qu'artiste et prend comme un privilège de pouvoir servir de trait d'union entre auteur et lecteur. Si son travail fait régulièrement le grand écart entre classicisme et modernité, puisant toujours ses racines dans l'Art nouveau, professionnellement elle ne s'exprime quasiment plus que par le biais de sa tablette graphique, réservant l'aquarelle plutôt à son plaisir. Depuis plus d'une décennie, elle travaille dans le domaine de la culture pop, principalement en tant qu'artiste de couverture ou artiste séquentiel et décrit son style comme de l'impressionnisme numérique. Elle aime l'idée d'imiter la réalité à l'aide des couleurs et de la composition et essaie toujours de mettre de l'intention et de l'émotion dans son art.
Depuis 2018, elle est la co-créatrice de la série Die (Image Comics).