BERTELS Jef

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Jef Bertels né en 1961 à Scherpenheuvel dans la province du Brabant flamand est un peintre belge. Après des études de graphisme à Hasselt en Belgique de 1981 à 1985, il se consacre entièrement à la peinture à l’huile. Grâce à certains contacts et sous l’influence des Grands maîtres, il a acquis le goût des compositions vigoureuses. Il découvre que l’image simple paraît être pour lui le meilleur moyen d’expression et sa passion pratique s’exprime finalement dans l’image figurative. Aujourd’hui Jef n’a pas à se plaindre d’un manque de succès. Il vit et travaille à Gingelom, en Région flamande, dans le sud de la province de Limbourg.
Deux artbooks ont été publiés, Schilderijen (Peintures) en 2005 et Secrets quotidiens d’un Univers en 2018.
Bertels
Jef Bertels est né le 21 novembre 1961 à Scherpenheuvel (Montaigu en français) dans la province belge du Brabant flamand. Son père a l’art de tout relativiser et possède une bibliothèque remplie d’ouvrages de science-fiction. Quant à sa mère, esprit plutôt sérieux, elle s’adonne sans complexe au dessin et à la peinture en autodidacte. Enfin, tous deux sont musiciens. Ce qui fait de sa famille, une famille plus qu’ordinaire, si ce n’est son goût prononcé pour la créativité.
Dans les années soixante, la télévision s’est imposée dans les familles et Jef regarde avec sa sœur Mieke et son frère Willem les séries de Batman ou du Vaisseau spatial Orion, ainsi que les films de Karel Zeman. Leur préférence va vers les récits qui leur permettent de voyager en imagination parmi les astres, dans le temps, à l’intérieur du système cardio-vasculaire ou jusqu’au centre de la terre.
Assis à un bureau devant la fenêtre du séjour qui donne sur l’ouest, à côté de la bibliothèque qui contient tant d’univers imaginaires, Jef dessine tous les jours, parfois pendant des heures, explorant des univers fantastiques peuplés de dinosaures, de dragons et de monstres. A part la lecture et parfois quelques frasques, il ne fait rien d’autre et tout le monde lui prédit que plus tard il créera des bandes dessinées ou des dessins animés. Après des études de graphisme à Hasselt en Belgique de 1981 à 1985, il se consacre entièrement à la peinture à l’huile. Comme beaucoup d’autres artistes, s’il reconnaît que faire une école de peinture n’est pas vraiment nécessaire, en effet le travail qu’il réalise est toujours autant découragé dans la plupart des écoles d’art, il avoue que les leçons de dessin qu’il a eu là-bas lui ont été utiles.
Grâce aux contacts avec les artistes Walter et Maarten Boffé et sous l’influence de l’œuvre de Breughel, Bosch, Kandinsky, Klee, Ian Miller, Boffé, De graef ou encore Pirard, il a acquis le goût des compositions vigoureuses. Avec le temps toutefois il découvre que l’image simple, l'image unique, la soi-disant "œuvre d'art", paraît être pour lui le meilleur moyen d’expression. Il comprend que le tableau est un univers en soi, qu'il ouvre à l'imagination du spectateur une liberté d'interprétation. A l'opposé d'un travail illustratif, il est complètement dégagé du récit ou du sujet extérieur pour jaillir d'une nécessité intérieure. Son "histoire" reste toujours ouverte, elle n'a ni commencement, ni fin. Le lien entre le tableau et le visiteur engendre une dynamique mentale qui donne sa vie à l'œuvre et la renouvelle, une situation que ne permet pas, par exemple, le cinéma où le spectateur entre dans une autre passivité.
Donc bien qu’il apprécie les Arts Plastiques sous toutes leurs formes, sa passion pratique s’exprime finalement dans l’image figurative, dont l’aspect abstrait l’intéresse autant que l’anecdote, sans message particulier. Il essaie de créer une atmosphère où la fusion entre le quotidien et le cosmique évoque des émotions aventureuses. Parfois il travaille sur un plan précis, parfois il improvise... mais surtout, c’est l’image en évoluant qui le guide vers un résultat qui peut le surprendre autant que le spectateur.
Aujourd’hui, le monde fantastique que crée Jef Bertels dans ses peintures est parfois comme un clin d’œil aux grands Maîtres qui l’ont influencé. Des paysages très tourmentés avec des monstres surgis d’un monde de science-fiction, qui s’y promènent en teintes sombres, allant du bleu-gris au brun-noir. On penserait aussi à du Cabodi bien wallon, mais Jef Bertels reste incontestablement de cette école flamande provenant du surréalisme.
Depuis 1986 il vit avec Marijke, céramiste sous le nom de Marifey, grâce à qui il a pu consacrer toute son existence d’adulte au dessin et à la peinture. Ensemble ils ont connu toute une série de lieux d’exposition pour leurs œuvres, allant des bistrots, des salles paroissiales, des marchés d’art, des centres culturels, des galeries, aux foires petites et grandes, de niveau national et international. Jef n’a pas à se plaindre d’un manque de succès et il est heureux de compter sur un public de sympathisants, d’amateurs enthousiastes et de collectionneurs, pour lequel il continue de travailler avec entrain. Ils habitent et travaillent à Gingelom, en Région flamande, dans le sud de la province de Limbourg.

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