Et si soudain, l’air que nous respirons devenait irrespirable ? Tel est le point de départ d’Air, la nouvelle dystopie signée Pelaez et Porcel où gouvernement et rebelles se livrent une lutte acharnée pour offrir à la population le droit de respirer. Une aventure à couper le souffle qui, sous couvert de fiction, en dit long sur la gestion des crises et les dangers totalitaires. L’air de rien…
Servi par les dessins et les couleurs apocalyptiques de Francis Porcel, Sous un ciel moins gris, le premier tome de ce diptyque est une vraie réussite. Sous couvert d’une fiction efficace et menée à un rythme effréné comme seul Pelaez en a le secret, on ne peut bien sûr s’empêcher de penser, entre les cases, à la crise du Covid et à la façon dont les libertés individuelles peuvent être affectées en fonction des circonstances par des gouvernements aux abois. Une aventure palpitante et intelligente, qui vous laisse en apnée de la première à la dernière page…
"Qui contrôle l’air, contrôle l’humanité..."
Depuis que des météorites se sont écrasées sur le permafrost, libérant des bactéries rendant l’air irrespirable, la population est obligée de s’équiper de masques pour survivre. L’État, qui gère la distribution d’air, s’est lancé dans la construction d’aéronefs censés aspirer les particules nocives et rendre l’atmosphère à nouveau respirable. Mais un mystérieux groupe terroriste sabote systématiquement les vaisseaux. Troy Denen, un membre du Comité central, est chargé d’infiltrer le réseau rebelle pour découvrir qui se cache derrière le complot.